Dans une tribune publiée le 4 octobre dernier sur AEF, Michel Clézio – Président du Synofdes – s’interroge sur le phénomène d’uberisation de la formation.
Quelle place et quel traitement pour le formateur dans la triangulaire organisme de formation – plateforme – formateur ? Quid de la certification qualité à l’heure où cette exigence renforcée par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel impacte l’ensemble des prestataires de formation qui doivent se mettre en ordre de marche pour le 1er janvier 2021 dès lors qu’ils souhaitent accéder à des fonds publics ou mutualisés ?
Autant de questions auxquelles le Président du Synofdes apporte des éléments d’éclairage, en dressant le constat que cette économie de plateforme est redistributive de l’activité du secteur plutôt que créatrice d’activité. Il conclut en appelant à une action des pouvoirs publics et des partenaires sociaux, sans attendre les saisines prud’homales qui ne manqueront pas de tomber.